Mélanger les vins, bonne ou mauvaise idée ?
Le phénomène de gueule de bois ne vous est pas étranger et vous mettez souvent cette désagréable conséquence de soirée bien arrosée sur le dos d’un mélange douteux et peu ordonné ? Cet article est là pour vous mettre face à la dure réalité qui est : non, ce n’est pas l’ordre des vins qui vous a mis dans cet état, mais bel et bien le nombre de verres. Désolés.
La faute à la quantité et non aux mélanges !
Comme dit en préambule, le mélange des vins n’est pas la cause de votre mal-être physique le lendemain de soirée. Il s’agit simplement des conséquences d’une trop grande consommation d’alcool. Pensez bien que boire un verre de vin blanc puis un verre de rouge ne vous rendra pas malade. Mais si vous accumulez bon nombre de verres, le souci est plus de l’ordre de la déshydratation que cause la surconsommation d’alcool et l’hypoglycémie.
Mais du coup, quid du fameux dicton « Blanc puis rouge, rien ne bouge » ? Et bien il est à moitié à vrai. Dans cet article on va surtout vous parler des mélanges judicieux qui vous permettront une vraie qualité de dégustations et de bons accords de vins. Si vous consommez ces derniers sans excès, tout ira bien le lendemain matin !
Soyez tactique quant à l’ordre
Cela peut paraître évident, mais réfléchissez bien à l’ordre dans lequel vous ouvrez les bouteilles. Bien entendu, vous pouvez boire un rouge avant un blanc, si ce dernier se prête mieux aux mets, mais surtout si le blanc en question est très moelleux, sucré et du coup restera plus en bouche qu’un rouge sec.
Il est important de réfléchir à cette puissance des saveurs, à la puissance en alcool également. On ne peut pas servir le vin le plus fort dès l’entrée sous peine de ne plus pouvoir apprécier la subtilité des vins qui suivront.
Il est aussi stratégiquement judicieux de ne pas commencer directement avec la bouteille maîtresse de votre repas, celle qui coûte un bras et qui fait la fierté de votre cave. Cela serait assez décevant de continuer après un tel grand cru par une bouteille de Beaujolais nouveau, n’est-ce pas ?
Dans tous les cas, rien ne vous empêche de passer d’un type de vin à un autre, il suffit simplement de bien penser à se rincer le palais avec de l’eau entre chaque vin.
Des accords qui font sens et qui subliment
Pensez également à adapter le choix de vos vins selon les mets que vous proposez à table. Une petite antisèche ne fait jamais de mal : on reste sur des rouges puissants et tannins pour les viandes rouges, légers pour les viandes blanches. Le vin sec et minéral se prête très bien aux fruits de mer, les blancs plus fruités, eux, accompagnent parfaitement les poissons, mais aussi les volailles. Pour les desserts, certains diront que le Champagne est un sacrilège, mais cela reste un incontournable avec les vins moelleux, le Prosecco et le Crémant.
On espère que vous aurez trouvé — si ce n’est une excuse pour vos lendemains de soirées douloureux — les conseils utiles que vous cherchiez afin de jongler comme un chef avec les bouteilles de votre cave.